Ces derniers temps, et chaque jour davantage, nous entendons beaucoup parler de soins auto-administrés. Ce terme a explosé sous l’effet des nouveaux slogans et théories sur la autonomisation des femmes cesser de se concentrer sur les soins aux autres. Cependant, les soins personnels vont au-delà de cela et vont au-delà d’un sexe spécifique. Prendre soin de soi est une forme de comportement envers soi-même ce qui n’est pas souvent le cas dans les sociétés d’aujourd’hui.
À de nombreuses reprises, nous avons déjà parlé de la situation des jeunes : des emplois précaires, beaucoup de choses à jongler et beaucoup à faire, à produire… Tout cela se passe dans une société qui ne récompense pas les soins ou ne nous encourage pas à maintenir nos relations personnelles saines (et ce au sein de la famille, du travail, du couple ou de notre groupe d’amis). Et, si nous pouvons difficilement entretenir nos relations, imaginez à quel point il sera difficile de prendre soin de nous ! Certes, il est très difficile de trouver une personne qui reste en bonne santé, active et en bonne santé. On part de ça Être en bonne santé ne signifie pas seulement bien manger et faire de l’exercice.

C’est bien vrai que le corps et l’esprit sont connectés et, bien souvent, le bien-être de l’un a un grand impact sur l’autre. Santé mentale et santé physique (la première commence à prendre une grande importance et est sur toutes les lèvres, surtout chez les jeunes) vont plus qu’ensemble. Notre objectif, dans les lignes suivantes, est essayez d’expliquer comment fonctionnent les soins personnels, quels sont leurs avantages et comment nous pouvons les réaliser.
Prendre soin de soi, ce n’est pas se gaver de malbouffe parce qu’on en a envie
Tout d’abord, nous devons tenir compte du fait que chacun a sa façon de prendre soin de lui. Et, bien qu’il y ait quelques lignes générales qui devraient être communes, nous avons tous certaines particularités. C’est vrai qu’on parle de dorlotez-vous, accordez-vous et permettez-vous, des choses que nous ne faisons pas au quotidien. Cependant, nous ne devons pas tomber dans les mensonges. Ces derniers temps, on entend beaucoup dire que prendre soin de soi, c’est s’autoriser à manger 1 000 kilos de chocolat, de glaces ou cinquante pizzas. Et ce n’est pas du tout comme ça. C’est vrai que, très occasionnellement, on peut s’autoriser quelques excès avec de la nourriture, un méga-prix de compensation ; mais un et pas plus. Nous ne pouvons pas tomber et transformer la malbouffe en prix parce que, même si nous pensons que c’est le cas, la malbouffe finit par être une punition pour le corps.
Donc, aussi bon que ça puisse être de manger du chocolat si on est triste, ça devrait être un comportement très ponctuel et… hé, si on a le temps, prendre soin de soi, c’est aussi faire de nous une dame à salade délicieuse ou, en bref, bien manger. Notre corps l’appréciera et, par conséquent, notre esprit aussi.

Autorisez-vous à être (qu’il soit triste, en colère ou heureux)
Un autre problème majeur est que nous n’avons pas le temps nous ne sommes pas non plus autorisés à être autrement qu’avec un bon visage. Il est très difficile d’être en colère ou triste et, en attendant, d’être entouré de gens. Tout de suite, nous sommes soumis à beaucoup de critiques : “qu’est-ce qui ne va pas?“, “ne gratte pas“, “N’y pense pas“… Nous apprécions votre bonne intention, mais pas comme ça. Si nous sommes en colère, nous avons le droit d’être en colère et de rester ainsi pendant un certain temps, en espérant que laisser couler nos émotions. Se parler est, à de nombreuses reprises, une autre façon de s’aimer et de s’octroyer certaines licences que nous n’avons normalement pas.
Chaque émotion a une fin et plusieurs fois, en les analysant et en les ressentant, nous pouvons réfléchir sur notre vie, nos décisions et, finalement, mener la vie avec un peu plus de raison. Les émotions nous aident à comprendre ce que nous ressentons et, en y réfléchissant, nous pourrons mieux tout porter.

Nos conseils personnels comptent
Nous réitérons l’idée que chaque personne est un monde. Mais dans l’ensemble, l’exercice physique, les activités altruistes ou culturelles peuvent avoir un bon impact sur notre bien-être physique et émotionnel. De plus, il y a nos goûts et nos loisirs individuels. Pour une personne qui aime les westerns, prendre le temps de regarder ce classique des années 60 en noir et blanc peut être une forme de soins personnels. Pour l’amateur de livres, avoir une journée le temps de dévorer un livre sans penser à autre chose peut avoir des répercussions très bénéfiques.
Il y a aussi l’idée répandue que prendre soin de soi, c’est se donner. et oui mais non. Le fait de nous donner quelque chose qui nous passionne doit être quelque chose de très ponctuel. On ne peut pas tomber dans le consumérisme et il ne faut pas faire la relation mortifère prendre soin de soi = acheter, car cela ne nous profite en rien. Les soins doivent être des choses qui viennent de l’intérieur, faire des choses qui nous plaisent mais, en plus, nous forcer d’une certaine manière à faire ce qui est bon pour le corps. Pour prendre soin de nous, nous avons besoin de nous connaître.
Enfin, ces outils ils peuvent augmenter notre bien-être et, avec lui, améliorer nos relations personnelles. Les rythmes du travail et des transports ne font que nous tendre et nous obligent à rester dans un autre monde loin de ce que nous aimons vraiment. Il faut compter l’importance des gens qui l’entourentamis et la famille et l’importance de donner à nos esprits le temps de guérir et de prendre soin d’eux-mêmes.